Au fait du jour | Maintenance et entretien

 

C’est toujours avec plaisir que nous enregistrons la mise en chantier  ou l’inauguration d’une nouvelle installation sportive ou une maison des jeunes ou toute autre infrastructure destinée au sport et à la jeunesse.

C’est autant de jeunes et de moins jeunes, d’adultes et pourquoi pas de personnes âgées ou handicapées, qui auront à leur disposition un lieu de ralliement pour s’entraîner ou passer utilement leur temps libre. Dans un certain nombre de villes et villages, nous avons appris que de nouveaux terrains de football en gazon synthétique ont été inaugurés ou en voie de l’être.

Cela constitue un enrichissement de l’infrastructure sportive, dont on a besoin plus que jamais. Néanmoins, nous avons au moins deux remarques à faire. La première est relative au lieu d’implantation. Nous pensons qu’à ce niveau, il faudrait programmer, dans chaque chef-lieu de gouvernorat, un complexe sportif. Autrement dit, dans le choix du terrain réservé au terrain de football, il serait judicieux de mobiliser un espace assez vaste pour recevoir des gradins futurs répondant aux normes internationales, une salle couverte et une salle de sports de combat. Bien entendu, entreront dans les prévisions les parkings et autres commodités qui pourraient devenir des lieux d’animation et de loisirs pour la ville et procureraient au complexe des rentrées substantielles que l’on pourrait allouer à l’entretien.  Cette option éviterait les ennuis qu’impose une éventuelle accession parmi l’élite, avec une équipe qui n’aurait pas de terrain répondant aux conditions relatives à cette catégorie de clubs (lorsque les règlements en vigueur sont respectés). Le fait de programmer ces infrastructures futures de manière opportune ou conformément à une programmation entrant dans l’amélioration des installations existantes est, à notre sens, important. L’entretien revient moins cher et le personnel est mobilisé de manière continue. Pour ces installations, l’entretien est primordial et il ne s’agit pas de tergiverser.

Cela nous amène au second point, c’est-à-dire l’entretien que nous avons tendance à négliger. Oui, à part quelques exceptions, nous entretenons mal nos installations.

Cela nous coûte de l’argent pour les remettre à niveau et, par voie de conséquence, réduit leur durée de vie. Ces terrains en gazons synthétiques (nous avons utilisé le pluriel) diffèrent en fonction de la qualité et de la matière choisie. Autrement dit, il ne faut jamais foncer tête baissée dans le piège du moins disant. Indépendamment de cet aspect et avec la nouvelle technologie de l’hybride, qui associe le gazon naturel au gazons synthétiques et avec l’accord de la Fifa qui a donné son accord pour officialiser le déroulement des rencontres de football sur ce genre de grounds, il y a un choix incontournable à faire. La Tunisie est un pays en dette hydrique et l’eau est précieuse.

A ce propos, si nous n’avons pas prévu de place pour une piscine dans ces futurs complexes, c’est parce que nous pensons que nous devons opter une fois pour toutes, pour la construction de piscines en bord de mer, tel que le fait l’Australie, un monstre de la natation mondiale. Nos 1.300 kms de côtes doivent servir à quelque chose.

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